Arrivé en juin 2019, Thierry Parmentier, Directeur général ressources humaines et communication, souhaite accélérer les ambitions du Groupe en termes de diversité, de mixité, de possibilité de changement de métiers ou de carrières internationales.

Le Groupe bénéficie selon lui de véritables atouts pour fidéliser ses talents et en attirer de nouveaux.

Quel constat majeur faites-vous depuis que vous avez pris vos fonctions ?

Thierry Parmentier : Ce qui a été réalisé depuis la création d’Arkema est exceptionnel. En à peine 15 ans, les dirigeants de l’entreprise ont fait preuve d’une formidable capacité à structurer et développer un Groupe de plus de 20 000 personnes, considéré aujourd’hui comme un des grands leaders mondiaux dans son domaine. On sent partout la fierté d’être Arkema. Je me suis rendu depuis ma nomination dans une trentaine de sites du Groupe à travers le monde, où j’ai constaté un très fort engagement. Arkema a un taux de turnover bas, inférieur à 5 %, ce qui illustre la capacité de l’entreprise à fidéliser ses salariés. L’enquête d’opinion menée auprès des employés en 2019 a montré qu’ils se sentent majoritairement bien dans l’entreprise. Avec des taux de retours et de satisfaction remarquables, bien supérieurs à ce qui peut se voir habituellement ailleurs. D’autres indices confirment cette dynamique. Je pense à notre place dans le top 20 des 500 grandes entreprises les mieux notées par leurs salariés du magazine Capital ! C’est le signe d’une entreprise où l’on vit bien.

Comment abordez-vous vos missions ?

Je me sens à la fois héritier d’un bilan exceptionnel et en responsabilité pour poursuivre l’adaptation du Groupe aux grands enjeux d’avenir. Arkema est une entreprise en route vers les 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec des positions de leader (entre n° 1 et n° 3) sur tous ses marchés. C’est un argument puissant pour tous ceux qui sont attirés par les belles sociétés. Mais c’est insuffisant car sur le plan des ressources humaines, nous allons être vite confrontés à un équilibre démographique différent. Les classes d’âge du baby-boom sont appelées à partir. Nous aurons parallèlement devant nous nettement moins de talents disponibles sur le marché. Il va falloir se battre mondialement pour trouver les meilleures ressources, tous métiers confondus. Arkema doit figurer parmi les entreprises les plus attractives.

 

« Arkema a un taux de turnover bas, inférieur à 5 %, ce qui illustre la capacité de l’entreprise à fidéliser ses salariés. »

Comment assurer cette attractivité ?

Il s’agit d’abord de continuer à développer nos talents. C’est fondamental pour permettre à celles et ceux qui en ont les qualités et le désir, d’atteindre le sommet. La récente nomination de trois de nos cadres dirigeants au Comité exécutif est un bon signal. C’est la première fois depuis 2011 que des managers en interne sont promus au Comex. Je suis un grand adepte de la méritocratie mais promouvoir nos propres talents ne suffira pas.

Il faut aussi pouvoir fournir une offre d’emplois, des parcours de carrière – comme la possibilité de partir à l’étranger – et un environnement de travail qui attirent les candidats extérieurs.

La qualité de vie au travail est-elle un prérequis ?

C’est fondamental. Une entreprise qui n’est pas à jour là-dessus ne peut pas être désirée. Si nous voulons attirer les nouvelles générations dans cette bataille mondiale sur les compétences et les talents, nous devons satisfaire leurs besoins. C’est ce que nous faisons activement.

Le digital peut-il y aider ?

Le digital est un outil incontournable. Il permet de disposer d’un tableau de bord global en temps réel des ressources humaines, d’unifier les process de gestion RH plus efficaces, de mieux connaître nos populations internationales et d’identifier leurs besoins… En termes de développement notamment, nous voulons permettre à nos salariés de se former de plus en plus grâce au e-learning qui est la meilleure alternative à la formation résidentielle classique. Le digital, c’est aussi un moyen instantané de partager l’information en mode collaboratif.

Nous sommes en train de constituer un réseau social professionnel interne, à l’image de LinkedIn, qui couvrira 100 % de la population mondiale.

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L’industrie chimique reste-t-elle malgré tout suffisamment attractive ?

Il nous appartient d’expliquer nos métiers, de souligner que la chimie est un secteur fort du développement économique tout en servant les grands enjeux environnementaux. C’est d’autant plus vrai pour Arkema qui est une entreprise de chimie de spécialités et de matériaux avancés qui innove tous les jours pour trouver des solutions plus durables pour la planète. Nous pouvons en être fiers.

Quelle place ont les valeurs d’Arkema : simplicité, solidarité, responsabilité et performance dans la gestion des talents ?

L’un de nos atouts réside précisément dans la cohérence de ces valeurs. Ce sont les meilleures fondations pour aborder l’avenir. Je ressens un véritable contrat social entre l’entreprise, personne morale, et ses salariés et je l’ai particulièrement ressenti dans la gestion de la crise COVID que nous sommes en train de de vivre. J’insiste sur la qualité des talents du Groupe. L’entreprise réussit par l’addition de personnes qui exercent tous les types de métiers à différents endroits de l’organigramme et du monde.

« Quelqu’un qui a effectué plusieurs métiers, vécu à différents endroits et connu plusieurs types de produits, a davantage d’horizons ouverts. »

La gestion des talents doit s’appliquer à tous sur la base de nos valeurs : nous devons donner la possibilité à chacun de se développer dans toutes les business lines, sites ou pays, sans forcément viser systématiquement une ascension verticale, mais en offrant des opportunités de changement de métiers, en nous appuyant sur la formation et la transmission des compétences. Passer des ressources humaines aujourd’hui, à la vente demain ou d’un métier opérationnel à une fonction support. Nous devons cultiver cette agilité fonctionnelle, encourager la prise de risque, favoriser la mobilité géographique, faciliter les mouvements inter-fonctions, inter-business lines, inter-pays, pour casser les silos et aller au-delà de nos zones de confort. Quelqu’un qui a effectué plusieurs métiers, vécu à différents endroits et connu plusieurs types de produits, a davantage d’horizons ouverts. Nous sommes un groupe de plus de 20 000 personnes, de plus de 100 nationalités, dont 13 000 travaillent hors de France dans une cinquantaine de pays. C’est une véritable richesse. Notre politique de gestion de carrière doit prendre pleinement la mesure de cette sociologie.

En encourageant la diversité ?

Une entreprise qui pèche par manque de diversité envoie un message négatif. Mais si la diversité est importante, elle ne suffit pas. Il faut être inclusif, permettre aux gens d’exister dans l’entreprise non parce qu’ils sont différents mais parce qu’ils sont compétents. Dans la guerre des talents à laquelle nous sommes confrontés désormais, nous ne pouvons pas être attractifs sans réfléchir à tous ces aspects d’internationalisation, de diversité, d’inclusion, de mobilité. Nous devons envoyer des messages puissants au marché, à l’interne, et à nos partenaires.

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